routine « beauté » du matin

Dernièrement, je vois beaucoup de partage sur les routines « beauté » du matin. Quoi faire, quel produit, combien de fois par semaine, maquillage ou pas, cheveux, et j’en passe…!

À chaque fois que je lis un de ces articles, je me dis « wow, contente de ne pas avoir à faire ça, je suis épuisée seulement à lire l’article ». Ça c’est sans compter l’investissement dans tous ces produits…

Voyez-vous,

  • je ne me suis jamais maquillée de ma vie. En fait, oui, peut-être. Une dizaine de fois en 40 ans!?!
  • mes cheveux, je les laisse sècher à l’air
  • mon visage, je le lave à l’eau seulement sous la douche

Aucune routine ici. Rien. Niet. Nada!

Mais, après réflexion, je me suis dit que peut-être, en fin de compte, j’en avais une routine « beauté » du matin. Seulement, elle est un peu hors norme des magazines…

Je vous la partage:

  • au réveil, je bois un grand verre d’eau
  • je fais du « oil pulling » pour 10-15 minutes
  • je me brosse les dents

C’est tout. C’est simple. C’est très naturel. C’est bon pour ma santé!

Et puis tiens, tant qu’à y être, voici ma routine du soir:

  • je ne mange pas passé 19h
  • je me brosse les dents
  • je passe la soie dentaire
  • je fais 3 minutes de dry brushing
  • je prends ma douche
  • je bois deux grands verres d’eau

Si vous êtes curieux, voici quelques articles sur certains des bienfaits de mes routines:

Alors voilà, quelques idées pour vous trouver votre petite routine « beauté » bien à vous!

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et si j’habillais mes fenêtres

Ce projet, ça fait longtemps que j’y pense. Il y a eu probablement mille et une versions dans ma tête, sur papier, dans mes cahiers de notes, sur mon compte Pinterest.

Je suis lente à partir. Lente à décoller. Par contre, une fois le vent dans les voiles, je n’arrête pas.

C’est comme à l’époque où je courrais. Ma première moitié de course était toujours plus lente que ma deuxième, et ce, peu importe la distance. 400m, 1.6 km, 5 km, 10 km et même le demi-marathon; ma deuxième moitié toujours plus rapide. J’ai toujours eu de la difficulté à partir et trouver la bonne cadence au début. Par contre, une fois partie, je pourrais continuer éternellement [au sens figuré bien entendu…!].

Mon but ultime: transformer ma grande pièce combo cuisine-salle à manger en style industriel rustique [country industrial en  anglais, pas certaine si ma traduction libre est bonne 🙄].

Un gros trois ans et demi pour enfin trouver ce que je cherchais. Les stores venaient avec la maison et je voulais les garder. Je me cherchais une tête de rideau. Pas capable de trouver le look que je voulais pour les pôles [ou simplement trop dispendieux!] alors je les ai faites moi-même: bois recyclé, vernis, clous, et attache-rideaux donnés par ma belle-soeur [je ramasse les choux gras!]. Résultat: j’adore!!! Coût total: un gros zéro!

imagePour les rideaux, je voulais tout d’abord un tissu carreaux rouge et blanc, mais je ne trouvais rien à mon goût. J’ai donc continué mes recherches et je suis tombée en amour avec la jute! Alors j’ai acheté un gros rouleau de jute que l’ont met autour des arbustes pour les protéger l’hiver… seulement pour me rendre compte que la qualité de ce que j’avais acheté laissait à désirer.

Début janvier, je fais mon épicerie. Plein de ventes de liquidation pour se débarasser des surplus décos du temps des Fêtes. Et là, un coup de coeur. Une vision. Ma solution! Des chemins de table en jute, exactement de la bonne grandeur, pas besoin de couper, de faire de la finition, d’ajuster, etc… Rien. Ils sont parfaits! Et le prix, c’était presque donné. Ils étaient 17$ CHACUN, mais en liquidation pour 2,54$ l’unité! La joie!

Arrivée à la maison, il ne me restait qu’à les accrocher.

imageParfois, ça vaut vraiment la peine d’attendre… même si ça prend un peu plus de trois ans! J’adore mes fenêtres!

imageUn autre beau projet de ré-utilisation des matériaux. Coût total: moins de 6$!!!

un chez-nous, bien à nous

Avez-vous déjà remarqué comment vous utilisez votre maison? Toutes les pièces de votre maison? C’est à se demander parfois si on vit dans notre maison, ou si on l’entretien pour les au cas où?

  • au cas où ils viendraient faire un petit tour sans s’annoncer
  • au cas où ils viendraient souper
  • au cas où ils resteraient à coucher
  • au cas où il faudrait les héberger pour un p’tit bout
  • au cas où juste au cas où…

Et puis rien.

C’est à croire qu’on se prive pour laisser une ou des pièces inutilisées (mais oh combien bien décorées) pour les gens qui n’y vivent pas.

Triste. Triste constat.

Est-ce vraiment toute notre maison??? À nous?

Un seul mot: vivre. Est-ce que vous vivez dans votre maison?

On se met souvent un stress de plus pour finalement pas grand chose. Le stress d’avoir tout rangé, en tout temps.

Je me rappelle d’être allé à un souper chez des gens que je n’avais pas vu depuis belle lurette [15 ans +]. Je me rappelle d’être entrée et le seul mot qui me venait en tête était « wow ».

Wow comme dans « magazine de déco wow ». Wow comme dans « picture perfect wow ». Wow comme dans « la perfection, dans chacune des pièces, chaque bibelot placé au bon endroit, chaque cadre bien centré, chaque livre dans la bibliothèque bien rangé ».

Loin de moi l’idée de juger ces gens. Leur maison est parfaite. Et s’ils sont heureux ainsi, je suis contente pour eux. Honnêtement.

Je suis retournée chez-nous après la soirée. Je me suis enfargée dans une paire d’espadrilles en entrant chez-nous. J’ai pilé sur un lego en traversant le couloir. Je suis allée m’asseoir dans le salon et devant moi des toutous couchés dans des lits improvisés sur le divan. Je suis allée prendre un verre d’eau dans la cuisine et j’ai vu le pot de beurre d’arachide sur le comptoir avec un couteau encore dedans.

Et là, j’ai souri. Honnêtement.

J’étais chez-nous.

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entrée pratiquo-pratique

J’ai longtemps remis l’aménagement de mon entrée. Par contre, une chose était clair dans ma tête, avec maintenant trois enfants à l’école, je devais absolument créer quelque chose de pratique, et beau [si possible].

Je suis la première à l’admette, ça me prend du temps à démarrer mes projets. Énormément de temps! Je fais beaucoup de recherche.  Je veux être certaine que ce que je choisis de faire est LA bonne solution.

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Le 7 mars 2015, j’écrivais un statut sur facebook comme quoi je devais refaire la logistique de mon entrée avant la grande rentrée de septembre.

Ça m’a pris [seulement] un bon 6 mois [et une écoeurantite aigüe de voir des sacs à dos trainer] avant de donner le premier coup de pinceau / marteau. Nous voilà donc à la mi-septembre 2015, deux semaines après la rentrée.

Motivée, je l’étais finalement! En moins de 5 jours, j’ai réussi à rendre le tout hyper fonctionnel et un peu plus accueillant! Le tout réussi une fois de plus en suivant mon principe éco-responsable de ré-utiliser et récupérer le plus possible des objets / matériaux que je possède déjà.

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Liste d’achat pour le projet:

  • 6 crochets, donc 3 qui sont réellement des supports à câble [super solide, pour les sacs à dos!]
  • 1 horloge
  • 1 mini-cadre (règles de la famille, un coup de coeur!)

Liste de ce que j’avais déjà:

  • peinture
  • bois
  • panelling
  • petit escabeau
  • support avec crochets pour clés
  • panier en osier
  • cadres
  • chandelles

Ça m’a pris du temps, mais ça valait la peine d’attendre et de trouver LA solution pour mon entrée!

 

Pourquoi je planifie mes repas APRÈS l’épicerie

Ah ben non, c’est le monde à l’envers. Tout le monde le sait, tout le monde le dit. Si on veut économiser TEMPS et ARGENT, il faut ABSOLUMENT planifier nos menus de la semaine avant de faire son épicerie.

Je ne suis pas d’accord. En fait, je ne suis pas du tout d’accord. En fait, pas pantoute [je trouve « pas pantoute » beaucoup plus direct et plus fort que juste « du tout »… vous trouvez-pas?].

Je me suis lancée un nouveau défi. Celui de nourrir ma famille avec un « gros » 500$ par mois. Ça, c’est 125$ par semaine. Ça veut aussi dire 17,85$ par jour, pour nourrir quatre bouches.

Et pour réussir, mon imagination culinaire devra redoubler d’efforts! Comment minimiser ses achats et manger santé à moindre prix? En utilisant ce qu’on a sous la main.

Si on achète seulement des bonnes affaires au magasin, on n’a comme pas le choix de juste manger des bonnes affaires à la maison, parce qu’on n’a rien d’autre…

Je ne sais jamais sur quelle aubaine je vais tomber à l’épicerie. Parce que voyez-vous, quand je parle d’aubaine, je ne parle pas seulement des circulaires, mais bien de ces aliments en réduction / liquidation de dernière minute. Ces viandes, produits laitiers, pains frais pu trop frais, le proche de passé-date. C’est là que les vraies aubaines se cachent.

Et pour arriver à nourrir ma famille avec 125$ par semaine, c’est ce que je vais devoir acheter. Mais comme on ne sait jamais sur quoi on va tomber, la planification des repas se fait toujours après.

Si vous voulez me suivre dans mes aventures rocambolesques, venez me trouver sur mon nouveau blog « Combien ça te coûte pour être belle de même!?! Nourrir sa famille à petit budget« .

 

 

heureux d’un printemps… !?!

Dimanche soir. 22 mars 2015. Il fait présentement -10 degrés… -18 demain matin lorsque les garçons partiront pour l’école. Fait que… j’écoute du Paul Piché; plus précisément « Heureux d’un printemps ». Je l’écoute en boucle. Peut-être que Dame Nature décidera de réchauffer si elle entend ma toune!?!

J’avais « espoir » de pouvoir commencer à travailler mon terrain en avril. Maintenant, pus certaine.

En attendant, je planifie. Beaucoup. Je regarde des livres de potagers, de jardins. Y’a rien d’autre à faire. À part partir des semis. Mais même là, j’ose pas. Un coup de vent de l’extérieur par une porte laissée ouverte par mégarde et on perdra probablement nos semences. Il fait froid. Il fait frette. Non, il fait vraiment frette!

Je suis allée faire un petit tour à la bibliothèque municipale aujourd’hui. Y fait frette, pas grand chose d’autre à faire… La bibliothèque, un de nos endroits préférés pour s’évader pour pas cher! J’aurais pu me lâcher lousse, mais je me suis contrôlée. Je sais que je vais y retourner bientôt.

book

Je me sens inspirée. Je prends mon mal en patience. Je n’ai pas le choix. Mais j’ai hâte, vraiment hâte! Voyez-vous, cette année, j’ai un objectif. Un objectif potager! Mon premier objectif depuis mes débuts. Je fais un potager depuis plus de 10 ans maintenant. Les aventures des mes premiers potagers sont un peu racontées ici si vous êtes curieux.

Toujours est-il que je me suis fixée comme objectif de tripler ma production cette année. Oui oui, tripler comme dans trois fois! Étant à la maison, je me dis que je pourrai dédier un peu plus de temps à mes potagers. Pluriel, oui, car j’agrandie!

Petite parenthèse

Au cas où vous vous demandez, oui, « Heureux d’un printemps » joue encore, en boucle, et je ne me tanne pas.

Fin de la parenthèse

Une chose est certaine, la planification porte fruit. Elle nous sauve du temps, mais aussi nous évite des petites erreurs de parcours. Et puis on apprend, et apprendre est toujours plaisant!

Alors si comme moi vous avez froid, que vous ne pouvez pas faire grand chose dehors, pourquoi ne pas commencer à planifier votre jardin ou potager. Modifiez ce que vous faites depuis des années, apportez un peu de renouveau, ça change le mal de place!

Pour les débutants, si vous voulez vous lancer dans l’aventure d’un jardin potager (ou juste planter des fleurs) pour la première fois et que vous ne savez pas par où commencer, je vous refile quelques points qui pourront sûrement vous aider à commencer.

  • Déterminer votre zone de rusticité des plantes (cliquer ici pour le Canada). La zone vous aide à déterminer les différents types d’arbres, d’arbustes et de fleurs qui sont les plus propices à la survie d’après les conditions climatiques moyennes de chaque région. Autrement dit, ce que vous allez planter a de meilleure chance de survivre. Ici, nous on est dans une zone 5a. Avant notre déménagement, on était dans une zone 6a.
  • Déterminer l’espace et le temps que vous avez à consacrer à vos jardins et potagers. Ça parait simple comme suggestion, mais un plant de tomates suspendu bien entretenu donnera de meilleurs résultats (et plus de tomates!) qu’un champ de plants de tomates laissés seuls au gré du vent… J’ai lu dans un livre « le jardinage est comme l’apprentissage de la musique. Mieux vaut y consacrer 10 minutes par jour, tous les jours, que 4 heures une fois par mois ». J’aime bien cette logique! Très véridique 🙂
  • Déterminer vos zones d’ensoleillement: matin, après-midi, ombragée, semi-ombragée. Ces dernières joueront aussi un rôle crucial dans le choix de vos plantes. Je vous donne une autre petite phrase que j’aime beaucoup et qui m’aide dans la planification de mon potager: « Si vous le cultivez pour le fruit ou la racine, plein soleil; si vous le cultivez pour les feuilles, semi-ombre est tout ce dont vous avez de besoin ».
  • Déterminer les légumes que vous et votre famille aiment manger. Ben beau faire pousser de l’estragon, des artichauds, des poireaux, mais si personne en mange chez-vous, c’est un peu plate quand vient le temps des récoltes.
  • Comme tout dans la vie, il y a des légumes faciles et d’autres plus « difficiles ». Ben oui, il y a des légumes qu’on peut qualifier de « low maintenance ». La courgette est probablement la reine des « low maintenance » et une favorite chez les débutants. Ma suggestion, favorisez les légumes plus faciles pour la première année – et ne vous en faites pas, il y en a pour tous les goûts. Il suffit de faire un peu de recherche.
  • Finalement, allez faire un tour à votre bibliothèque municipale. Une mine d’or d’information s’y retrouve. Bien sur, il y a l’internet (et Pinterest!) qui regorge d’idées, de photos, de plans de cour déjà faits. Mais moi, j’aime bien planifier ma cour. Sur une feuille. Je suis de la vieille école.

Sur ce,  je vous souhaite une excellente recherche, une planification passionnante et un bon début de saison de jardinage! Revenez me visiter souvent, je vais de plus en plus bloguer sur mes aventures de jardinage, les bonnes comme les moins bonnes 😉.

PS ma toune joue encore en boucle… je ne me tanne juste pas!

jasons lave-vaisselle

Le fameux lave-vaisselle. Cet électroménager que je n’ai pas connu avant 2012, année de notre déménagement. Vraiment, le lave-vaisselle, bof, pas trop important dans ma vie. Et je dis ça le plus sérieusement et honnêtement possible.

Et oui, j’ai élevé mes enfants (dans le temps… depuis 2004, relatif quand même) SANS lave-vaisselle et je m’en suis très bien sortie. L’homme et moi, ben ça ne nous dérangeaient pas de faire la vaisselle. Ça devient une routine; une routine agréable. On jase; les enfants participent activement (NB ceci rallonge grandement le plaisir…); la visite aussi (ça fait digérer ça l’air…).

La stérilisation, et bien je m’en sortais avec une chaudron d’eau bouillante. Lorsque nous avons déménagé, les mousses avaient 7, 5 et 2 ans – alors oui, je peux dire que j’ai survécu aux années bébé sans lave-vaisselle. Mes enfants aussi.

Quand on a emménagé, et bien le lave-vaisselle venait avec la maison; bon, on va le prendre ça l’air. Comment ça fonctionne encore cette affaire-là? J’ai besoin d’acheter quoi? Ah, du savon à lave-vaisselle, ok. Ah, il faut que j’achète une autre affaire – agent de quoi encore? agent de rinçage??? J’sais pas, mais ma vaisselle, et bien je l’ai toujours rincée à l’eau. Pas besoin de ça, moi, un agent de rinçage.

Sauf que… et c’est là que ça se complique (encore une fois, tout est relatif, compliqué dans le genre ça ne t’empêche pas de dormir le soir), mon lave-vaisselle, lui, en voulait un, agent de rinçage. Il y avait même une petite lumière qui me le rappellait CON-TI-NU-EL-LE-MENT – « rinsing agent low ». Vraiment? T’es une machine. Une machine qui lave et fait sècher.

L’écolo et économe en moi n’étaient pas trop impressionnées… pas pantoute.

Bon, j’aurais pu laisser faire. En fait, c’est ce que j’ai fait. Pour les deux premières années. Au diable Monsieur l’agent! Mais voilà, la tite lumière, elle, allumait toujours. Et encore. Et toujours. Parfois, mon lave-vaisselle prenait une pause de sa tite lumière. Il ne l’allumait pas. Comme s’il me boudait. Pas encore compris pourquoi. Pas certaine que je veux le savoir.

La vie apporte parfois des surprises. Des cadeaux. Un (des nombreux) soir où je perdais du précieux temps de ma vie sur Pinterest (vous le feriez aussi avec un homme déployé à l’étranger pour 7 mois), je me suis mise à explorer des trucs écolo. Je cherchais surtout des trucs pour les enfants. Et par hasard, le sujet de l’agent de rinçage est apparu dans mes recherches (non-intentionnel).

La solution. Facile. Du vinaigre! C’est tout! Du simple vinaigre blanc. Oui oui, du genre celui qu’on prend pour faire à manger. Pourtant, je connaissais déjà pas mal tout sur LE fameux vinaigre blanc, étant moi-même une fan de ce produit miracle. Pourtant, nul part en plus de (au moins) 10 ans de recherche avais-je lu, vu, entendu parler de ce truc. Un seul mot: wow!

Qu’est-ce que j’ai fait? Et bien la Martha Stewart en moi a immédiatement prise action. J’ai rempli mon réservoir réservé à Monsieur l’agent avec une bonne shot de vinaigre blanc. Résultat… je vais devoir avouer que ça fonctionne. Vraiment. Vraiment bien en plus. Toute une différence. Jamais je n’aurais pensé que de la belle vaisselle étincellante pourrait m’apporter une petite dose de bonheur (au quotidien), mais oui.

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Il y a beaucoup de débat sur ce qui est plus écolo: laver la vaisselle à la main ou avec un lave-vaisselle éco-responsable. Je ne me lancerai pas dans la discussion. Ce que je vais dire par contre, c’est que Monsieur l’agent n’a jamais et ne mettra jamais les pieds dans ma maison, d’un point de vue écolo ET économe. Mon bon vieil ami le vinaigre, lui, fait tout aussi bien la job!

Bonus dans tout ça – la maudite tite lumière est enfin éteinte!

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la simplicité volontaire démystifiée

Petite chronique aujourd’hui. Petite pas dans le genre « ça ne me tente pas d’écrire », mais plutôt petite dans le genre « on ne ré-invente pas la roue ».

Voyez-vous, j’ai commencé à « twitter » (beau verbe…). Bien que j’ai mon compte Twitter (grand T = site, petit t = verbe!) depuis avril 2009, je ne m’en étais jamais vraiment servi. C’était bien avant mon blog. C’était même avant d’avoir ma puce. C’était il y a bien longtemps. Je ne l’avais juste jamais utilisé. Jusqu’à récemment.

J’ai décidé d’essayer. Essayer de twitter (petit t = le verbe (dernière fois, je promets))! Je me suis tannée un peu de Facebook. Et je voulais échanger avec d’autres gens. Des gens qui partagent mes passions, mes intérêts. Facebook limite un peu. C’est possible, mais je trouve qu’il y a de plus en plus d’obstacles et de filtrage…

Alors après avoir observé la twittosphère en action, je me suis lancée, à deux pieds! Je n’ai rien regretté. Jusqu’à maintenant. On verra plus tard.

Je vois Twitter comme un univers de partage; partage d’opinions, d’articles, de nouvelles. Tout va très vite sur Twitter. Je ne suis pas encore une pro, mais tranquillement j’apprends.

Il fallait donc que je partage. Quelque chose. Et pas juste des liens vers mon blog. Un peu de diversité, ça fait du bien. Je me suis donc dit, je vais twitter sur la simplicité volontaire. En réferrant un article. J’ai fouillé un peu sur la toile. C’est ainsi que j’ai trouvé un bel article sur le site de Canal Vie qui démystifie la simplicité volontaire. En fait, je trouve qu’il la vulgarise afin que tous et chacun comprennent. Comprennent qu’en fait, la simplicité volotaire ne veut pas nécessairement dire vivre comme dans l’ancien temps, sans technologie, sans eau courante, etc…

La simplicité volontaire, c’est un mode de vie. De tous les jours. On la pratique. On ne peut pas échouer, parce qu’on pratique – on n’échoue jamais quand on fait juste pratiquer, on ne fait que s’améliorer!

C’est un mode de vie qu’il faut apprivoiser par de petits gestes, simples. Des gestes qu’on intègre à notre quotidien, pour notre bien, le bien des autres, le bien de notre environnement.

Je vous suggère fortement d’aller lire l’article. Un article qui répondra sûrement à plusieurs questions que vous vous poser sur ce qu’est la simplicité volontaire, comment l’intégrer à nos vies, et pourquoi on devrait l’intégrer.

La simplicité volontaire pour améliorer sa qualité de vie

Sur ce, je vous souhaite bonne lecture, mais je vous souhaite surtout de trouver une étincelle de curiosité qui vous poussera à mettre en pratique quelques-uns des aspects qui sont présentés dans l’article. On en ressort tous gagnants!

 

prenderiez-vous une bonne tasse de thé?

Bon, oui, je sais.  Prenderiez n’est pas une conjugaison valable et/ou valide (je me mélange toujours!) pour le verbe prendre.  Mais ça sonne pas mal plus amical que prendriez-vous.  Mais ça, c’est mon opinion.  Si je vous ai offusqué, désolée (je ne le suis pas vraiment, mais c’est PLUS poli comme ça).  Et parfois, à défaut d’avoir toujours raison, il faut lâcher prise… ou faire juste comme si.  Ou être poli.

C’est un concept que j’applique depuis plusieurs années, et que malheureusement mon homme ne comprend juste pas.  Les gens aiment aider.  Les gens aiment se sentir utile.  Les gens aiment partager et donner leur opinion.  Donnez leur l’opportunité.  Ça ne vous coûte rien.  Et ça les rend heureux.

Tous les gens qui me connaissent savent que je suis une accro au café.  Pas pour la caféine – pour le goût.  Mais accro de façon dangereuse.  Du genre plus de 10 tasses par jour.  Ne vous en faites pas; depuis la nouvelle année, j’ai coupé radicalement dans ce petit bonheur à moi.  Je suis descendue à moins de 3 tasses par jour.  Triste, oui.  Mais bon, meilleur pour la santé, j’en suis certaine.

Ayant coupé radicalement la tasse qui était constamment attaché à ma main, il m’a fallu trouvé un remplaçant.  J’ai donc renouer avec mon bon vieil ami, le thé.  Je devrais plus dire mon amie la théière, étant donné que je bois aussi beaucoup de tisanes.  En fait, je ne l’avais jamais vraiment délaissée.  Je l’avais seulement mise un peu à l’écart.  Dans une armoire un peu trop haute, loin de ma vue.  Et elle, elle m’attendait.

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Renouer avec ma bonne vieille théière m’a fait réaliser beaucoup de chose sur la vie en générale.  En fait, le thé, ou plutôt l’acte de boire une tasse de thé force en nous un comportement que l’on devrait adopter plus souvent, avec ou sans la présence de la dite tasse de thé.

  • Il est facile de s’imaginer une personne full stressée, à la course, en retard avec une tasse de café à la main.  Il est difficile de s’imaginer le même scénario avec une tasse de thé.  Quand on boit une tasse de thé, on est rarement pressé.  On prend souvent le temps de respirer.  De regarder la vie passer.  De s’arrêter.
  • On invite souvent UNE personne à prendre un café.  Un café, ça se boit seul ou à deux.  On a des coffee date.  Le thé, lui, rassemble les gens.  On s’imagine facilement plusieurs personnes attablés autour d’une théière, à partager des moments, à discuter, à échanger.
  • Quand ça va mal, quand on est malade, quand on ne file pas, on prend une bonne tasse de thé.  Pour relaxer, se ressourcer, pour se faire du bien – on laisse faire le café, on est assez stressé comme c’est là.
  • Le thé, ça fait parler, ça fait sortir les tites crottes que l’on a sur le cœur.  Parfois ça prend un peu de temps, mais ça fonctionne à tout coup.  Pis ça, ben ça fait du bien.
  • Le thé, ça nous réchauffe.  Pas juste physiquement.  Ça nous réchauffe l’âme.

Autrefois, nos ancêtres avaient toujours une théière sur le poêle à bois.  Quelqu’un arrivait, on lui servait un BON thé!  C’est une habitude qui se perd… c’est dommage.  Le thé, c’est rassembleur.  Le thé, ça guérit beaucoup de maux.  Le thé, ça règle beaucoup de problèmes.  Les hauts dirigeants, les politiciens, les grands de ce monde devraient en boire plus souvent.  Le monde s’en porterait mieux.  Mais ça, c’est mon opinion…

non mais sérieusement, c’est le temps de faire le tour des armoires!

Ah, beau printemps, quand reviendras-tu???

J’adore toutes les saisons. Sérieux. Elles apportent toutes leur petit je-ne-sais-quoi qui font qu’on est super content qu’elles arrivent… et aussi super content que la prochaine suit pas trop loin derrière.

Disons que l’hiver, cette année, a été particulièrement froid, et long, et froid [j’ai tu dis que ça été froid cette année!?!].

Pas grave. Une journée ensoleillée et [relativement] chaude et je suis en mode printemps! Oui, même si officiellement le printemps arrive seulement le 20 mars. Ou le 21, je ne le sais jamais.

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Et qui dit mode printemps dit MÉNAGE du printemps! J’adore ça, le ménage du printemps!!! On ouvre les fenêtres, ça respire l’air frais, on serre [pas trop loin] les bottes et habits de neige, on ressort les bottes de pluie, on époussette… et on fait le tour de la maison pour jeter. Bon, en fait je ne jete pas trop, je récupère, je donne à des organismes, je recycle, et finalement, si vraiment je ne peux rien faire avec, je jete.

Dans ma quête du minimalisme [sans être à l’extrême], je fais un bon gros ménage à chaque année de ce qu’on a dans la maison. Pis le printemps, ben on dirait que c’est la saison idéale pour faire ça. C’est comme ancrée dans nos gênes.

Des articles sur le « purgeage » du printemps, ça pleut sur la toile. Je ne vous dirai donc pas quoi et pas-quoi garder, loin de là. De toute façon, je trouve que ces listes sont très personnalisées et que ça dépend vraiment du train et type de vie que l’on a.

Je vais plutôt vous donner une tite-liste [on aime ça les tites-listes!] de ce qui se passe dans ma tite-tête quand je fais cet exercice annuel:

  • est-ce que je savais que j’avais ce truc? Non, alors j’en ai probablement pas de besoin et je vais pouvoir continuer à vivre sans – donc ça débarasse
  • la quantité de poussière est un bon indicateur – si tu peux faire des beaux dessins avec ton doigt dans la poussière qui couvre le dit-truc, ça fait probablement longtemps que tu ne l’as pas utilisé – on peut donc vivre sans et ça débarasse
  • quelque chose est brisé et ça fait pas mal [trop] de saisons qu’on dit qu’on va le réparer – petite nouvelle, on ne le réparera jamais – ça débarasse
  • si le truc fait partie de la catégorie des « au cas où » et que la situation « au cas où » ne s’est pas présentée dans un passé moyennement rapproché [dans mon cas, c’est un gros max 5 ans!], ben les chances que le « au cas où » se présente sont faibles – ça débarasse

Mon exercice du printemps n’inclut pas mon triage saisonnier que j’adore aussi avec passion. Ce dernier inclut linge (enfants et le mien), jouets, pharmacie, bottes, souliers [petits pieds grandis!].

Petite paranthèse ici…

Un truc fascinant [que je ne connaissais pas] et que j’ai trouvé dernièrement sur la toile pour la catégorie linge. Se poser la question suivante: si je voyais ce morceau de linge au magasin aujourd’hui, est-ce que je l’achèterais? Non, et bien ça sort de notre garde-robe!

Fin de la paranthèse.

Le cabanon [ou le garage pour les chanceux], je le fais bi-annuellement: printemps et automne! Oh, bel hasard, ça coïncide avec sortir [ou remiser] les meubles de jardins, tondeuse, souffleuse, bicyclettes, patins à roulettes, allouette!

Une règle d’or lorsqu’on débarasse: on ne va pas acheter d’autres choses pour remplacer. Enfin, pas tout de suite. Le but ultime de l’exercice est de diminuer la quantité de trucs superflus, inutiles, encombrant, qui se trouve dans notre chez-nous. Avoir de l’espace, du libre dans nos armoires, c’est bon pour la santé! Ça respire!

Des armoires allégées, on y prend goût, et vite en plus! Vous verrez, plus on débarasse, plus on veut débarasser!

Bon triage!